Hello, aujourd’hui c’est presque déjà dimanche, et je vous emmène dans l’univers d’Oliver Koletzki. Je continue un peu dans la zone des DJ producteurs House pour vous proposer le boulot de ce Berlinois. Non pas que les DJ soient de meilleurs musiciens (en tout cas c’est une vraie corde à leur arc) ou que les Berlinois le soient aussi (meilleurs) en tout cas lui à les deux et j’ai envie de dire que ça s’entends. Cet album par lequel je vous propose d’entrer dans sa discog est un recueil hautement introspectif où il dévoile les différentes facettes de sa personnalité. On est happé par les mélodies bouclées et douces, la présence d’instruments atypiques, des marques de différences, par les climax électroniques et séquencés presque obsédants, les refs 70’s des pianos électriques, des cuivres, les parties chantées particulièrement bien traitées faisant la part belle à des samples d’autres langues et prononciations que l’anglais, une sorte de voyage dans son monde et ailleurs ponctué par des sons réels de gens qui parlent, de bateaux qui quittent le port, qui moi me touchent parce que j’ai une passion dévorante pour tous ces bruits du quotidien qu’on entends plus mais qui rythment nos vies et qu’on aime sans le savoir. Parfois le bruit d’une pluie est plus agréable que le silence d’un soleil qui brille. On doit bien pouvoir être un peu spirituel sans avoir aucune religion (track 5). C’est aussi un parfait album de Home-Chill, vous pouvez le laisser tourner pendant que vous cuisinez ou lisez un bouquin, il s’apprécie tant en ambiance qu’en écoute attentive. Prenez soin de vous.