Aujourd’hui je vous emmène dans l’univers teuton de (DOLCH) ou « dagger » (la dague). Alors eux, c’est ma came dans tous les sens du terme. DOLCH c’est un objet un peu non identifié dans le paysage Rock et vous allez comprendre si vous avez le temps de vous faire leurs 3 derniers albums (que je vous conseille tous).
DOLCH c’est un univers drapé de salles immenses avec rien au dessus de la tête, juste la voie lactée et des réverbérations en mode ultra Wide, c’est du 7.0 surround dans tes esgourdes et tout autour de toi, la scène sonore fait environ 100 kilomètres cube, c’est une dinguerie absolue.
Ils ont eu une première période Drone/Doom/Black Metal ça s’est appelé démo Il y a eu “I” puis “II” et “III” que j’avais absolument surkiffé avec des morceaux poussant dans une sorte de transe shamanique et obscure avec un côté très folk et des accents d’Hexvessel (eux je vous les chronique très vite parce que c’est vraiment du très beau).
Puis après est venu “Feuer”, c’était il y a deux ans et quelques je crois, là j’étais tombé absorbé dès le premier titre, les grattes lancinantes, la voix aérienne posée en flottaison dans une ouate de brume, c’est une vraie masterpiece du genre post-Métal. On y trouve des références au Doom lourd et bourrin et au chants lyriques comme ceux d’Emmanuelle Zoldan (Sirenia) ou Liv Christine quand elle faisait du post Death sympho avec Atrocity dans les années 2000 et quelques après qu’elle se soit faite virer de TOT. Voilà la référence vous l’avez ? Tant mieux parce qu’on change tout pour le dernier album.
Et voilà que 6 mois après tout le monde je tombe sur leur dernier Opus. Et c’est encore un nouveau virage mais je suis en pneu neige et j’adhère, la magie persiste, je les kiffe vraiment. Plus de synthé, dans des leads sourds et profonds, plus de boîte à rythme avec une batterie plus civilisée, des réverbérations qui virent au cristallin, des accents de Cocteau Twins, une orientation clairement éloignée du métal brut de fonderies, On y trouve des accents New Wave revival, on entends The Cure, ils sont là It’s Alive ! La chose est vivante ! On est de retour en 1980 avec toutes les machines modernes et la puissance des compressions qu’on trouve aujourd’hui pour servir le son. On touche presque des trucs comme Garbage dans les arrangements (et c’est pas une critique loin de là c’est tellement bien fait Garbage), du Maynard James Keenan aussi, Ghost ou l’on croirait entendre Lou Reed nous murmurer… Mais quelle folie.
Voilà je crois que je vous ai perdu…
C’était pas fait exprès promis, mais vous allez vous retrouver. C’est même certain peut être même que mes mots décousus vont enfin prendre sens. Jetez vos oreilles la dessus.
I’m Ok…. I’m Ok….
Prenez soin de vous.
Le précédent et je vous laisse trouver par vous même les premiers si vraiment vous avez adhéré.